Principe général :

La virtualisation des serveurs peut se définir comme le fait de faire fonctionner plusieurs serveurs virtuels sur un serveur physique, ces derniers étant alors remplacés par leur équivalent virtuel. L’objectif est de mutualiser les capacités de chaque serveur, permettant à l’entreprise de réaliser des économies et de réduire les investissements en infrastructures physiques.

L’entreprise consomme les ressources dont elle a réellement besoin et réalise
ainsi des économies non négligeables.

Pourquoi virtualiser les serveurs ?

On peut s’interroger sur l’intérêt de simuler plusieurs machines (machines virtuelles) sur une seule. Après tout, dans une conception traditionnelle, un système d’exploitation gère un seul matériel. Alors pourquoi juxtaposer plusieurs systèmes a priori non faits pour communiquer entre eux ? Pire, le processus de virtualisation ne va-t-il pas lui-même consommer des ressources ?

Il faut revenir sur un fait constaté dans de nombreuses entreprises. Il n’est pas rare de découvrir que les serveurs sont utilisés à moins de 15 % de leur capacité, mais la puissance en réserve reste indispensable pour absorber les montées en charge irrégulières par définition. Résultat, un investissement conséquent et une maintenance très lourde pour une piètre performance. Facteur aggravant, un serveur qui tourne à 15 % de ses capacités n’est pas plus économe qu’un serveur exploitant tout son potentiel. On se retrouve avec un problème énergétique insoluble tant qu’on reste dans ce type de configuration.

De ce point de vue, regrouper plusieurs serveurs sur une même machine est une bonne stratégie si l’on est certain que le pic de charge de chaque serveur n’est pas synchrone, quand bien même la virtualisation constituerait une partie de la charge. La virtualisation des serveurs apporte une grande flexibilité et modularité dans la répartition des charges.

 

Quels sont les bénéfices de la virtualisation des serveurs ?

On peut regrouper les bénéfices sous quelques catégories génériques :

  • Pour une utilisation optimale des ressources d’un parc de machines (répartition des machines virtuelles sur les machines physiques en fonction des charges respectives),
  • Une simplification significative de l’’installation initiale, du déploiement et de la migration de machines virtuelles d’une machine physique à une autre. Ceci est particulièrement apprécié dans le cadre d’une mise en production et la livraison en est facilitée,
  • La mutualisation des machines a un impact fort sur la réduction des coûts en matériel, et en exploitation (consommation électrique minimisée, entretien physique simplifié, surveillance, support amélioré, compatibilité matérielle accrue, etc.)
  • Les environnements fortement virtualisés simplifient l’installation, les tests, les développements, et permettent de rependre à différents points sans casser le système d’exploitation hôte
  • Les gains en sécurisation d’un réseau (les systèmes d’exploitation hôtes ne sont pas visibles de l’attaquant)
  • Avantages liés à l’isolation des différents utilisateurs simultanés d’une même machine
  • A virtualisation permet aussi une allocation dynamique de la puissance de calcul en fonction des besoins de chaque application à un instant donné,
  • Enfin, il y a une diminution des risques liés au dimensionnement des serveurs lors de la définition de l’architecture d’une application car l’ajout de puissance est dans ce cas transparent.

 

Systèmes d’exploitation et Cloud

L’avantage de cette mise en commun est également de pouvoir faire fonctionner différents systèmes d’exploitation et applications liées, sans avoir à faire un choix par ordinateur ou serveur. Les ressources peuvent ainsi être appréhendées avec davantage de flexibilité. La virtualisation des serveurs est donc intimement liée au Cloud Computing, c’est-à-dire l’utilisation de machines et serveurs externes pour le partage ou le stockage de données par exemple. Le principal avantage du Cloud est la possibilité de l’utiliser uniquement en cas de besoin et de façon personnalisée.

Les utilisateurs retrouvent, de cette façon, des environnements qui leur sont familiers. Les développeurs peuvent eux utiliser les systèmes d’exploitation qui leur ont permis de développer les applications internes aux entreprises

La virtualisation des serveurs selon Cisco

 

La virtualisation des serveurs selon VMware


Une vidéo à voir et revoir pour se plonger dans la grande aventure de la virtualisation.

 

La virtualisation des serveurs selon Microsoft


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