Les serveurs connaissent aujourd’hui une évolution majeure vers la virtualisation, après les réseaux et les supports de stockage de masse. Depuis quelques années, on assiste à une progression vertigineuse de la virtualisation des ressources physiques du Data Center ! Cisco, en est un architecte très actif. Tout comme VMware, Microsoft ou Fujitsu, Cisco œuvre dans cette direction depuis des années, à tel point qu’on parle chez Cisco de Data Center 3.0. Ces Data centrer nouvelle génération sont basés sur 3 objectifs fondateurs : améliorer l’efficacité, améliorer la flexibilité et améliorer la résilience. Retour sur les raisons et conséquences de cette évolution vers toujours plus de virtualisation.
Les deux dimensions de la virtualisation des ressources physiques
Evoquer les enjeux de ce phénomène, c’est avant tout en comprendre la nature. Les ingénieurs de Cisco estiment que deux dimensions sont indissociables et se cumulent.
La première est un taux d’utilisation des ressources physiques en hausse permanente, pouvant s’expliquer par la tendance à la consolidation des entités sur une même infrastructure. Plus qu’une option, ce type de décision est aujourd’hui une nécessité dans un contexte d’augmentation constante de la puissance des serveurs.
La seconde dimension est le maintien de l’interdépendance des contextes virtuels. C’est aujourd’hui une réalité pour toutes les technologies de virtualisation (et logiquement leurs champs d’application).
Raisons de la généralisation de la virtualisation des serveurs
Il existe selon Cisco différentes motivations poussant à la virtualisation des serveurs. C’est le cas de la conjoncture : l’augmentation du nombre de serveur physiques entraine des dégagements de chaleur croissants au sein des sites centraux d’exploitation informatique disposant d’un espace et de capacités de refroidissement réduits. La virtualisation des serveurs est une alternative intéressante en attendant la résolution des difficultés actuelles. La seconde motivation majeure est davantage structurelle que conjoncturelle. La virtualisation simplifie considérablement la gestion, l’utilisation et la maintenance des applications indépendantes présentes sur un serveur physique unique. Une entité réelle est plus facile à manipuler que son équivalent physique, offrant par exemple la possibilité de mouvementer des entités virtuelles d’un support physique à un autre.
Conséquences de la virtualisation des serveurs sur les réseaux
Les différents effets relatifs à la virtualisation.
On retrouve tout d’abord ceux qui affectent les matériels de cœur de réseau comme les switchs LAN de haute capacité et les directeurs SAN. La virtualisation des serveurs se traduit dans ce cas par une augmentation des débits et volumes d’entrées/sorties LAN et SAN. Autre conséquence, le changement de la granularité de gestion qui se matérialise par l’obligation d’apporter à chaque port virtuel les fonctions auparavant réservées aux ports physiques. Le stress de la sécurité des environnements (notamment celle du Data Center) est également davantage présent. Dernier effet concernant le matériel de cœur de réseau, le besoin d’automatisation croissant visant à assurer un contrôle efficace et constant des environnements virtuels.
D’autres conséquences apparaissent en ce qui concerne les matériels d’accès au réseau. On observe par exemple une augmentation des débits par port, le 10Gb Ethernet (LAN) ou le 8Gb/s (SAN) devenant progressivement la norme. Le trafic global des cœurs de réseau du data center n’est pas affecté mais ces derniers doivent s’adapter aux nombres de port et débits unitaires croissants. On notera également que les ressources réseau du Data Center font bien plus que s’adapter à la virtualisation : elles supportent aujourd’hui elles-mêmes d’être virtualisées.
Opter pour la virtualisation des serveurs avec Cisco UCS, c’est la garantie de bénéficier d’une foule d’avantages :
- Charges de travail consolidées, niveaux d’utilisation en hausse et réduction des dépenses liées au refroidissement, à l’alimentation, à l’exploitation, à l’espace et au capital
- Possibilité de déplacer des charges de travail de manière dynamique au sein d’un pool de virtualisation afin de bénéficier d’une souplesse accrue
- Performances et niveaux de service optimisés
- Évolution des applications existantes ou déploiement de nouvelles applications en créant davantage de machines virtuelles à l’aide d’un pool de ressources existant
- Disponibilité élevée et fonctions de reprise après sinistre